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S'initier à la lutte avec Jacques Rougeau

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20 décembre 2011
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Par Louis-Philippe Messier/ Agence QMI

BA-DA-BANG ! C'est le bruit que vous faites en heurtant le tapis de l'arène de lutte quand vous vous y écrasez de tout votre long. Est-ce difficile de lutter à la manière d'un Hulk Hogan ou d'un Mad Dog Vachon sans se rompre le squelette ? Pour répondre à cette question, le Journal de Montréal a dépêché son reporter souffre-douleur habituel, à Repentigny, pour une séance d'initiation à l'école de lutte familiale de Jacques Rougeau.

Jacques Rougeau qualifie son école de familiale. Avec son équipe de lutteurs, il se targue d'offrir des galas familiaux. J'ai donc décidé de jouer le jeu en amenant mon frère, un ado de 16 ans, un joueur de football, plus costaud que moi, et, tant qu'à y être, notre mère. (Précision : le frère a suivi le cours avec moi. La mère, non.) La plupart des lutteurs-écoliers de M. Rougeau ont l'âge de mon frère. Il y a beaucoup de parents sur place. En revanche, il n'y avait aucune brute gonflée aux stéroïdes, stéréotype du « lutteur professionnel ». « Pas de ça dans mon école », dit M. Rougeau.

Lutte et ados

« Mes jeunes vont vous faire une démonstration », nous dit Jacques Rougeau en nous accueillant. Deux enfants de 12 et 13 ans affrontent un gars plus vieux qui les dépasse de deux têtes. Descente du coude, clé de bras, corde à linge : ces petits gars-là luttent comme des pros. Il s'agit d'un combat à vocation comique. Les deux jeunes font malicieusement équipe contre leur aîné. Souvent, Rougeau arrête l'action, pour corriger les mouvements, exactement comme le ferait un « chorégraphe » (sauf que ces gars- là ne font pas de la danse contemporaine).

Jacques Rougeau : chorégraphe

« Une performance de lutte, c'est comme une danse, dit M. Rougeau. Les pas sont comptés. Les gens ne soupçonnent pas, à quel point, les lutteurs qui combattent, en fait, collaborent. Si un lutteur soulève l'autre, l'autre se donne un élan pour lui faciliter la tâche. Quand il est dans les airs, il se place de manière à être facile à tenir. Celui qui lance s'assure que l'autre tombe sans se faire mal. »

Un plaisir à photographier

Face à Jacques Rougeau, je ne me sentais pas exactement comme Macho Man. Lui : 250 livres. Moi : 160. « Fais-moi confiance », me répétait le cadet des frères Rougeau avant chaque mouvement que je devais subir. euh, je veux dire : expérimenter. Le photographe du Journal de Montréal, Ben Pelosse, s'est beaucoup réjoui de voir un journaliste se faire malmener dans l'arène. « Pouvez-vous le refaire ? réclamait-il toujours en prétextant qu'il avait besoin d'autres photos.

« Tombe, mais tombe égal »

Si vous décidez d'aller vous initier à la lutte avec Jacques Rougeau, il vous dira souvent quelque chose comme «Tombe, mais tombe égal. » Si tout le poids du corps est réparti lors d'une chute, le choc l'est également sur chaque partie du corps. sauf pour ce qui est du bruit, qui est décuplé - ce qui pimente le spectacle. Moins de douleur pour le lutteur, plus de plaisir pour le spectateur ; c'est parfait.

Ce sont les chutes bien accomplies qui provoquent les BA-DA-BANG dont raffole la foule des arénas. Bien sûr, il faut expirer l'air de ses poumons avant l'atterrissage sans quoi on a le souffle coupé. Règle générale : dans la lutte acrobatique, plus ça fait de bruit quand il y a une chute, et moins il y a de douleur. Il faut en revanche s'inquiéter des dégringolades qui font trop peu de bruit, car alors un lutteur a probablement absorbé le choc au lieu du tapis. AOUCH !

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