Nouveau record de ventes
Le marché immobilier en pleine surchauffe à Joliette
L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) vient de publier les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de l’agglomération de Joliette, établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers. Un nouveau record de ventes a été fracassé.
L’agglomération de Joliette a enregistré 165 ventes par l’intermédiaire du système Centris au deuxième trimestre de 2021. Ces transactions représentaient une augmentation de 20 % par rapport à la même période l’an dernier, où les ventes avaient fléchi de 5 % dans un contexte de crise sanitaire et de restriction de l’activité immobilière.
Par catégories de propriétés, 113 maisons unifamiliales ont été vendues pendant la période, soit 9 % de plus qu’au deuxième trimestre de 2020.
Les ventes de petits immeubles à revenus (deux à cinq logements) ont toutefois bondi de 120 %, avec un total de 33 transactions. Les copropriétés ont de leur côté enregistré un faible nombre de transactions, soit de 17, limitées par la rareté des inscriptions en vigueur.
Augmentation du pix
Au chapitre des prix, le prix médian des unifamiliales a crû de 29 % par rapport au deuxième trimestre de 2020, pour atteindre 315 000 $. Entre-temps, le nombre d’inscriptions en vigueur, toutes catégories confondues, s’est établi à 108, une contraction de 38 % par rapport à la même période l’an dernier.
« La franche diminution du nombre d’inscriptions en vigueur, liée à la forte activité du marché, se traduit par une augmentation substantielle des prix au deuxième trimestre. Cette baisse d’inscriptions est attribuable à des conditions de marché fortement à l’avantage des vendeurs et à la grande proportion des transactions qui sont effectuées dans le cadre d’un processus de surenchère », souligne Charles Brant, directeur du service de l’analyse du marché de l’APCIQ.
Dans ce contexte de surchauffe, le délai de vente moyen pour les unifamiliales a chuté à 25 jours, un record depuis que les statistiques Centris sont compilées et une accélération de 65 jours par rapport à la même période l’an passé.
« C’est une dynamique qui s’étend à plusieurs régions du Québec, mais qui devrait être plus modérée dans les prochains trimestres, avec un rehaussement des conditions d’accès aux prêts hypothécaires et l’effet dissuasif des prix élevés sur la demande dans le marché », conclut M. Brant.
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