2e édition, Centre de prévention du suicide de Lanaudière
Le "Passeport pour la vie", un outil pour les proches des personnes suicidaires
Michel Pilon, président du CPSL, et Ghyslain Dufresne, porte-parole de l’organisme, entourent Joyce Lawless.
Cent cinquante intervenants et partenaires du CPSL écoutent attentivement la présentation de la deuxième édition du Passeport pour la vie.
Joyce Lawless, directrice et Alexandra Gélinas, endeuillée et organisatrice de La vie en spectacle et de Courons ensemble pour la vie.
Par Salle des nouvelles
Hier matin, à l’occasion de son colloque annuel, le Centre de prévention du suicide de Lanaudière (CPSL) lançait la deuxième édition du Passeport pour la vie. Porte-parole du CPSL, l’humoriste Ghyslain Dufresne a animé l’événement. Au centre de cette édition: le petit livret revampé, assorti d’une toute nouvelle page Internet.
Quelque 170 intervenants, conférenciers et partenaires étaient rassemblés au Club de Golf Montcalm, à Saint-Liguori. Tout comme sa précédente version, le Passeport pour la vie permet d'outiller les personnes inquiètes pour un proche en détresse ou suicidaire en répondant, notamment, à certaines questions qu’elles pourraient se poser.
Des conseils visant à adopter des comportements directs pour les proches
Une étude réalisée entre 2016 et 2018 a permis au CPSL de conclure que la lecture du Passeport pour la vie permet, entre autres choses, aux gens de modifier certaines attitudes et d’adopter des comportements directs pour prévenir le suicide d’un proche. Parallèlement à cette étude, soucieux d’offrir le soutien le plus complet et adéquat possible, l’organisme a développé des compléments d’information qui ont été intégrés exclusivement à la nouvelle plateforme Web.
La version papier, imprimée en 1000 exemplaires, est réservée aux personnes qui ont un proche actuellement suicidaire, mais qui n’ont pas accès à l’Internet. Les Lanaudois peuvent se procurer un exemplaire en adressant une demande au CPSL par téléphone, au 1 866 "appelle".
« Les intervenants qui sont amenés à rencontrer des personnes inquiètes pour un proche dans leur pratique peuvent aussi se procurer quelques copies à leur distribuer », a affirmé Joyce Lawless, directrice de l’organisme, avant d’ajouter « elles seront ainsi mieux outillées pour établir leur plan d’action et auront en main le numéro de la ligne d’intervention provinciale en prévention du suicide, le 1 866 APPELLE, pour obtenir du soutien en tout temps ».
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