Grève le 26 octobre
Les syndicats CSN du secteur public de Lanaudière annonce leur plan d’action
L’ensemble des syndicats CSN du sectewur public de Lanaudière s’est réuni aujourd’hui afin de peaufiner son plan d’action qui mènera notamment à une journée de grève le 26 octobre prochain.
Les représentants syndicaux de plus de 6500 travailleurs lanaudois ont rencontré les médias aujourd’hui afin d’annoncer que le plan d’action culminera en une première journée de grève légale qui aura lieu le 26 octobre. Francine Ranger, présidente du conseil central de Lanaudière a souligné que cette journée respecterait les cadres légaux du mandat de grève et que les services essentiels seraient respectés. Ce sera surtout le cas pour le personnel de la santé, alors que chaque employé ne pourra débrayer que pour une période de 44 minutes, soit 10% de son temps quotidien. Le service des urgences et des soins intensifs du CHRDL ne sera pas touché par ces mesures. Deux autres journées sont prévues les 9 et 10 novembre pour les travailleurs syndiqués de six régions du Qué;bec dont Lanaudière. Ultimement, trois autres journée de débrayage devraient avoir lieu les 1er, 2 et 3 décembre, cette fois, regroupant l’ensemble des syndiqués du Québec.
Pour Francine Ranger, la grève n’est que l’Arme ultime dans un processus de négociations inégal. « Nous avions déposés nos demandes en octobre 2014, nos représentants ont discuté tout l’été avec le gouvernement pour finalement se dire que les émissaires n’avaient aucun mandat de négocier officiellement avec nous », explique Francine Ranger, avant d’ajouter que ce coup d’épée dans l’eau avait mené au vote de mandat de grève.
Une gifle au visage
L’ensemble des représentants présents soulignaient le mépris du gouvernement du Québec, qui n’offre aucune augmentation salariale lors des trois prochaines années et 1% par années pour les deux années suivantes du contrat de travail. «C’est une vraie gifle au visage alors que nos services supportent la base de la société québécoise », a déclaré Kevin Newberry, du syndicat des salariés des centres jeunesses. De son côté, Francine Ranger soutient que tout ce qu’espère le Front commun, c’est de récupérer une partie du retard salariale par rapport au reste du Québec. Elle explique qu’avec les offres patronales, les syndiqués du secteur public ne peuvent suivre l’augmentation du coût de la vie. « C’est toute l’économie locale qui en est affectée », soutient-elle.
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