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Elle a vaincu un cancer généralisé

durée 13h37
7 novembre 2012
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Par Mathieu Ferland
JOLIETTE - 

Alors que le cancer est la principale cause de décès au Québec et au Canada, Francine Laporte, une résidente de Notre-Dame-des-Prairies, a triomphé deux fois de la maladie. Un triomphe encore plus remarquable puisque la dame de 65 ans a séjourné 51 jours aux soins palliatifs du Centre hospitalier régional de Lanaudière (CHRDL), persuadée qu’il ne subsistait aucun espoir de survie.

« J’avais fait le deuil de ma maison et de ma famille », raconte Francine Laporte lorsqu’elle parle de son long séjour aux soins palliatifs du CHRDL en 2006. Après avoir reçu un diagnostic de cancer du sein en 1996, c’était cette fois un cancer généralisé qu’elle devait combattre. Un verdict qu’elle peine à croire. « Au début, tu ne veux pas croire que c’est un cancer », se rappelle Mme Laporte, qui a tout de même réussi à démontrer une attitude positive tout au long des 11 mois de chimiothérapie qui ont suivi. Onze mois au cours desquels de sévères complications vont transformer son combat en épreuve sans issue. Une inflammation des vaisseaux lymphatiques forcera les médecins à installer deux drains thoraciques à la dame qui était carrément en train de se noyer à l’intérieur de son propre corps.

Faire le deuil

Malgré toute sa bonne volonté, Francine Laporte a dû se résigner à être transférée aux soins palliatifs. « C’est le seul moment où j’ai pleuré », raconte-t-elle. Elle se souvient de ce sentiment d’incompréhension qui l’habitait à ce moment. Elle qui ne ressentait aucune douleur s’était résignée à la seule alternative possible, la mort. « J’avais fait mon deuil de tout, je savais que j’étais entre de bonnes mains, j’étais prête à partir », raconte Mme Laporte. Tout au long des 51 jours que durera son séjour aux soins palliatifs, la pire crainte était celle de mourir étouffée par le liquide s’accumulant sans cesse sur ses poumons, et non pas du cancer. « J’attendais de mourir, même si je ne souffrais pas et que je ne comprenais pas pourquoi. »

Le miracle

Presque sept ans après ces évènements, Francine Laporte est une miraculée, au point que ses médecins ne le croient toujours pas. « Ils m’ont dit que j’étais la preuve vivante que cela ne se passe pas toujours comme dans les livres », explique-t-elle. Selon ses médecins, les métastases ont été éliminées lors des séances de chimiothérapie alors que les traitements effectués pour combattre l’inflammation des vaisseaux lymphatiques ont été un succès retentissant. « Je ne suis pas certaine que je crois aux miracles », nuance la dame qui raconte être devenue pratiquement le centre de superstitions lorsqu’elle croise des gens atteints de la maladie. « Il faut qu’il y ait une raison.» Après avoir traversé une telle épreuve, elle souligne que son approche de la vie n’est plus la même. «Sauf si cela touche ma famille, il n’y a plus rien de grave à mes yeux. »

 

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