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François Charbonneau défend les commissions scolaires

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28 décembre 2010
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Par Réjean Turgeon

Le président de la Commission scolaire des Samares, François Charbonneau, s'est vidé le cœur lors du bilan annuel de la CSS le 22 décembre dernier.

Interrogé sur la « formule » que représentent les commissions scolaires, M. Charbonneau a déclaré d'entrée de jeu qu'il avait rarement entendu quelque chose de positif concernant le rôle et le travail extraordinaire qui se fait dans les commissions scolaire « et ça, a-t-il précisé, ça me bogue un petit peu ».

Parlant avec toute l'assurance que lui confèrent ses années d'expérience dans le domaine de l'éducation, François Charbonneau, accepte le fait que l'on puisse souligner ce qui ne fonctionne pas à l'occasion (ex : taux de décrochage ) « sauf, dit-il, que je n'entends jamais, ou à peu près jamais, de choses positives face aux commissions scolaires et comme président et ex-pédagogue, ça vient me chercher.»

« Ce n'est pas vrai que ce ne n'est pas si beau que ça », a-t-il renchéri.

Diplomation et concours internationaux

Du positif, François Charbonneau lui, en voit.

Si le taux de diplomation des moins de 20 ans est faible dans Lanaudière, selon le président de la CSS, il n'en demeure pas moins que le taux chez les 30 ans rejoint celui de la moyenne canadienne.

« Donc c'est pas si pire » ajoute-t-il.

Faisant allusion aux concours internationaux où les élèves du Québec terminent au 5e, 7e ou encore au 8e rang, selon les branches, M. Charbonneau est catégorique.

« Nous avons un des meilleurs systèmes d'éducation au monde, mais est-ce que ça fait des grosses manchettes ? », s'empresse-t-il d'ajouter.

Prêt à en découdre

Fort des réalisations de la CSS, François Charbonneau, se dit finalement prêt à en découdre avec les critiques.

« Que l'on vienne me dire sur quoi on chiale, ce que l'on doit faire, comment on doit le faire, qui va le faire et puis ça va coûter combien, après cela on pourra parler », a-t-il affirmé.

À l'évidence, celui qui a fait ses devoirs, n'est pas prêt d'accepter des leçons de n'importe qui.

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