La passion des mots
Par Louis-Antoine Lemire
Journaliste pendant une quarantaine d’années, Claude Gravel a toujours eu une passion pour l’écriture.
Son métier a fait en sorte qu’il a beaucoup écrit de nouvelles dans sa carrière. Cependant, ce type d’écriture ne permet pas d’aller en profondeur sur certains sujets, a expliqué l’auteur originaire de Saint-Jean-de-Matha. C’est pour cette raison que le passionné de l’histoire du Québec a décidé de quitter la Société Radio-Canada en 2008, pour se consacrer à l’écriture. Malgré le fait qu’il n’a jamais été un spécialiste dans le domaine religieux, cette matière l’a toujours fasciné. En novembre 2010, il a publié un album illustré sur la vie dans les communautés religieuses portant sur les années 1840 à 1960.Dans cet ouvrage il a dressé un bref portait de Mère Sainte-Anne-Marie, qui était selon lui, tombée dans l’oubli. « J’ai proposé à mon éditeur d’écrire un livre sur cette dame qui a un parcours de vie fascinant », a souligné M. Gravel. Son livre, La féministe en robe noire, raconte l’histoire de cette religieuse, qui a fondé le premier collège classique pour fille en 1908. Selon l’écrivain, la religieuse s’est battue une bonne partie de sa vie pour que les femmes aient accès à l’enseignement supérieur. « Il faut se rappeler que les filles n’avaient pas accès à l’université en 1900 », a précisé M. Gravel.
Technologie
Ce qui a été le plus difficile pour M. Gravel dans son processus de création a été la discipline d’écriture. Selon lui, le travail d’écriture demande qu’on s’enferme quelques heures par jour sans se laisser distraire par tout ce qui à autour. « Avec les téléphones intelligents et les tablettes, c’est difficile de décrocher complètement », a constaté M. Gravel, qui ajoute qu’aujourd’hui les gens sont sollicités de partout.
M. Gravel ne se fixe pas d’objectif de vente en ce qui concerne les ventes de son livre. Il est conscient qu’il intéressera d’abord les communautés religieuses et les gens de l’enseignement. Toutefois, il souligne que l’écriture de ce livre est comme un roman. Pour tenter de le rendre plus accessible, l’écrivain parle de ce qu’était la société québécoise à cette époque. Toutefois, il précise qu’il ne se décrit pas comme un historien, mais bien comme un auteur qui écrit des histoires. « Je suis un journaliste avant tout », a-t-il conclu
1 commentaires
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Je dois au Frère Gilles Beaudet f.é.c. de me l'avoir fait connaître.