Reprises des négociations pour la SAQ
Par Salle des nouvelles
Le Syndicat des employé-es de magasin et de bureau de la SAQ (SEMB–SAQ), affilié à la CSN espère que le changement de garde au Conseil du trésor permettra une relance des négociations pour le renouvellement de la convention collective, échue depuis le 1er avril 2017.
Trois journées de négociation sont prévues cette semaine, soit mardi, aujourd'hui et vendredi. Le SEMB–SAQ espère que la partie patronale aura les mandats nécessaires du Conseil du trésor pour conclure la convention collective satisfaisante comme l’a souhaité François Legault lors de la récente campagne électorale.
« J’ai pu parler quelques instants avec François Legault, en campagne électorale, lorsque son autobus s’est arrêté à Terrebonne, fin septembre, rappelle la présidente du SEMB–SAQ, Katia Lelièvre. À cette occasion, M Legault m’a assurée formellement qu’il entendait tout mettre en œuvre pour en arriver à un règlement satisfaisant. Lorsque je lui ai souligné que les offres actuelles de la SAQ auraient pour effet de nous appauvrir il a répliqué que ce n’est pas son intention et qu’il y aurait une entente «raisonnable» dans notre dossier. Nous espérons que ces paroles se concrétiseront cette semaine ! »
L’échange entre Katia Lelièvre et François Legault est intervenu le 28 septembre, soit quelques jours avant l’élection. Une militante du syndicat l’a enregistré et il peut être vu au : https://tinyurl.com/y8zrebkp.
En négociation depuis janvier 2017, le SEMB–SAQ et l’employeur ont réalisé certains progrès. Toutefois, en ce qui a trait notamment aux clauses à incidence financière, les propositions de la SAQ sont inférieures à la hausse du coût de la vie ce qui équivaudrait dans les faits à l’appauvrissement pour les quelque 5500 salarié-es des succursales et des bureaux de la SAQ qui assurent notamment le service à la clientèle et le fonctionnement optimal au quotidien du réseau de la SAQ.
Rappelons que le 28 septembre, les membres du SEMB–SAQ se sont prononcés en faveur d’une banque de 18 journées de grève, et ce dans une proportion de 96 %. Celles-ci seront utilisées au moment jugé opportun par le syndicat. Par ailleurs les négociations se poursuivent. Les parties se sont engagées à ne pas discuter publiquement des détails de ces discussions pendant qu’elles ont cours.
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