Les salariés du Syndicat du plastic de St-Jacques (CSN) entérinent une entente de principe de longue durée
Par Salle des nouvelles
Réunis en assemblée générale le 8 février dernier, les salariés du Syndicat du plastic de St-Jacques (CSN) ont donné leur aval à l’entente de principe qui était intervenue quelques jours auparavant avec l’employeur. C’est par un vote favorable à 88 % que les travailleuses et travailleurs ont accepté un contrat de travail d’une durée de 7 ans. Il s’agit d’une première pour ce syndicat qui fêtera ses 45 ans cette année.
L’employeur IPEX était en demande pour une entente longue durée, voulant acheter la paix industrielle afin de s’assurer que l’usine de St-Jacques soit en lice pour les investissements futurs. La compagnie possède quatre (4) établissements au Québec, dont un voisin de St-Jacques à l’Assomption. Naturellement, ils sont en compétition quand vient le temps de recevoir des investissements.
C’est donc dans cet esprit que le comité de négociation a pesé le pour et le contre de l’offre patronale. De plus, le facteur investissement est l’un des paramètres que la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM – CSN) met de l’avant lorsque nous négocions une convention collective de longue durée.
Évidemment, un autre paramètre doit être considéré par le syndicat lorsque vient le temps de signer une entente de longue durée est l’augmentation des salaires. Le comité de négociation avait un mandat sans équivoque à ce sujet, la bonification des salaires étant le point central des demandes syndicales.
Les représentants syndicaux peuvent dire mission accomplie! Ils ont soumis au vote une entente historique. Jamais auparavant le seuil de 2,25 % n’avait été dépassé en ce qui a trait aux augmentations salariales. C’est donc avec une proposition d’augmentation totale de 18,75 % répartie sur 7 ans que le comité de négociation s’est présenté à l’assemblée générale, ce qui représente une augmentation moyenne de 2,7 % par année.
Certaines autres clauses ont été améliorées, entre autres, les libérations syndicales, la banque d’heures supplémentaires, les primes et un rattrapage salarial de 2 % pour les salariés des métiers.
« Nous sommes plus que satisfaits du règlement intervenu entre les parties, tout le monde en sort gagnant » résume François Racine, président du syndicat.
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