La nécessité d'être bien branché
Par Louis-Antoine Lemire
Une nouvelle coopérative de solidarité qui a pour mandat de déployer un service Internet haute vitesse par fibre optique à l’ensemble des résidents et des entreprises non desservies par un service Internet voit le jour dans le territoire de la MRC de Montcalm.
L’idée de créer Montcalm Téléfibre est venue du président du conseil d’administration de coopérative, Claude Desjardins, qui se qualifie comme une victime de l’Internet à très basse vitesse chez lui, à Saint-Calixte. Après une série de rencontres entre des citoyens et le CLD de Montcalm, qui en sont venus à la conclusion que le projet de doter les citoyens d’un service Internet haute vitesse était viable , M. Desjardins a décidé de sauter à pieds joints dans cette ébauche. « Il y a des travailleurs autonomes qui ont été forcés de déménager, car l’accès à l’Internet est primordial dans leur travail », a déploré M. Desjardins. Selon ses chiffres, il y a 3350 foyers qui n’ont pas accès à Internet ou qui possèdent un service inadéquat qui pourraient être pris en charge par la coopérative. Ce dernier est convaincu qu’un accès à Internet est un service essentiel et contribuera au développement économique de la région.
Financement
L’ex-financier du Mouvement Desjardins explique que Montcalm Téléfribre veut offrir un service Internet haute vitesse, un service de téléphonie et un service de télévision à la fine pointe de la technologie, au même prix que les concurrents, dès le printemps prochain. Pour supporter financièrement le projet, une campagne de financement a été lancée où les gens peuvent acheter des « poteaux symboliques » sous forme de parts portant un intérêt de à 4 % par année, rachetable après cinq ans « Nous allons miser sur les gens qui ont la fibre coopérative », a souligné M. Desjardins, qui espère recueillir 400 000 $ avec cette campagne de financement. Ce dernier a mentionné que le projet est évalué à 4 M$ et ne démarrera pas si moins de 40 % de la population n’embarque pas dans cette réalisation « Si les gens n’en veulent pas, on fermera les livres tout simplement », a-t-il conclu.
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