L’adaptation pour survivre
Par Mathieu Ferland
Alors que l’industrie du club vidéo fait face à une compétition de plus en plus féroce avec les différentes plates formes maintenant offertes, les commerçants n’ont d’autres choix que de trouver de nouvelles approches pour survivre.
Ouverte il y a plus de 15 ans, la succursale de la rue Beaudry, à Joliette, de Vidéotron Le Superclub est la plus récente victime dans la région de la métamorphose de cette industrie, qui doit désormais composer avec des adversaires plus accessibles. Alors que les Superclubs ont connu leurs plus belles années entre 2006 et 2010 pour les revenus touchants la location, de nombreuses initiatives ont été mises en place pour s’assurer de la fidélisation de la clientèle.
Le président de la bannière Vidéotron Le Superclub, Donal Lizotte, explique que les habitudes du consommateur ont rapidement et drastiquement évolué au cours des dernières années. « Nous nous sommes adaptés à cette réalité au bénéfice du client », ajoute M. Lizotte.
Le Journal s’est entretenu avec d’anciens propriétaires de clubs vidéo indépendants qui ont confié qu’en 2013, il est presque devenu impossible de concurrencer le téléchargement et les autres méthodes pour obtenir le film désiré. « Si tu n’offres pas autre chose que des films à tes clients, aussi bien dire que tu es condamné », explique un ancien propriétaire.
La fermeture de la succursale Vidéotron de la rue Beaudry a permis à la bannière de centraliser l’ensemble de ses services à son autre succursale de la rue Papineau, entièrement rénovée depuis.
Quelques faits
• Entre 2006 et 2011, les revenus reliés à la location ont augmenté de 15,2%
• 2010 serait l’année la plus rentable du point de vue des locations depuis 1989
• Plusieurs succursales ont éliminé la location des films pour adultes, dont la location a diminué de plus de 50% au début de l’année 2010.
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