Une tragédie l'a mené vers la chiropractie
Par Mathieu Ferland
« Ce que tu cherches te cherche.» Pour le docteur André Provencher, le destin s’est chargé de tracer son chemin vers la chiropractie. Un chemin qui a commencé avec un accident de voiture tragique, et l’intervention indirecte de Pierre Péladeau.
La vie du futur docteur André Provencher a basculé en 1969, où à l’âge de 15 ans il est impliqué dans un terrible accident de la route qui fauche la vie de ses parents et le blesse gravement. La mâchoire fracturée, allongé sur son lit d’hôpital, il avoue s’être posé la question. « À présent, qu’est-ce que je peux faire de ma vie? » Souffrant de douleurs au bas du dos et de bronchite chronique, il se retrouve un bon matin dans le métro de Montréal, à feuilleter un exemplaire du Montréal Matin, un quotidien appartenant à l’époque à Pierre Péladeau. « Je me rappelle tout simplement avoir ouvert le journal et avoir vu une publicité de chiropraticien me sauter aux yeux. »
Découvrir la simplicité
Dans le cabinet du chiropraticien, M. Provencher découvre un nouvel univers. « J’ai y vue la simplicité, j’y ai rencontré des gens désireux de m’écouter et de m’aider. » Tout au long de ses rendez-vous subséquents, la curiosité l’emporte. Il discute avec les autres patients, avec son médecin, qui non seulement l’aide à surmonter ses douleurs au dos et sa bronchite chronique, mais l’aiguille sur une nouvelle carrière. « Je me suis dirigé vers une université de Toronto, puisque le cour ne se donnait pas au Québec à l’époque. » À 24 ans, André Provencher deviendra le plus jeune finissant en chiropractie de son époque.
Six mois avant sa graduation, il attire l’attention de René Morissette, qualifié comme le meilleur de sa profession à l’époque. Ce dernier est si impressionné par le potentiel du jeune étudiant, qu’il décide de le prendre sous son aile une fois son diplôme reçu. « En 11 mois, j’ai reçu un enseignement équivalant à 25 ans d’expérience. »
De petits miracles
Après 35 ans de pratique, André Provencher ne voit pas venir encore le jour de la retraite. « Dans ma clinique, je vois des petits miracles chaque jour. »Il ajoute qu’il ne considère pas sa profession comme un travail, mais plutôt comme un moyen d’aider les gens. « C’est la plus belle profession du monde. » Il souligne que pour pratiquer le métier, il faut aimer les gens, et plus important que tout, il faut toujours demeurer à l’écoute pour mieux leur venir en aide.
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