Amener les PME de Lanaudière à prospérer dans l’ère du numérique
Par Guillaume Valois
Plus de 300 entreprises ont répondu à l’appel des Sociétés d’aide au développement des collectivités SADC de l’Achigan-Montcalm, de D’Autray-Joliette et Matawinie les 10 et 11 avril derniers. L’objectif est de les sensibiliser à prendre part à l’Opération-branchons les PME de Lanaudière qui a pour but de stimuler la présence sur le WEB des PME lanaudoises.
L’activité, en tournée à travers le Québec depuis le 26 janvier dernier, a été mise sur pied conjointement par Entreprenariat Québec et par le chroniqueur, expert Web et entrepreneur François Charron. On veut ainsi, avec moins de 50 cents par jour, permettre à une PME de se doter d’un site Web, d’une boutique en ligne et d’un service de consultant expert de la toile.
Le site permet à un néophyte de la toile de se constituer un site Web pour son entreprise dans un contexte d’une convivialité inégalée, estime le chroniqueur.. «C’est super simple, même ma mère qui ne connaît pratiquement rien au Web a pu se constituer une page et une boutique en ligne», explique M. Charron.
En région, un peu moins d’une PME sur deux est présente sur Internet malgré le fait que 81% des Québécois naviguent sur le Web avant de faire un achat, avance le directeur général de la SADC D’Autray-Joliette, Jocelyn de Grandpré. Ce dernier estime que nos PME lanaudoises perdent des clients tous les jours faute d’une présence sur le Web. M. Charron ajoute d’ailleurs que nous sommes la pire province canadienne à ce sujet.
« Dans tout ça, il y a les entreprises qui ont un site Web, mais qui n’ont pas reçu de mise à jour depuis une éternité, ce qui fait qu’elles sont pratiquement impossibles à retracer en utilisant un moteur de recherche comme Google », soutient M.Charron.
«Si une entreprise ne sort pas parmi les 4 ou 5 premières lorsqu’on utilise les mots clés de l’entreprise sur Google, c’est comme si elle n’avait pas de site Web», lance M.Charron.
Commerce en ligne
10% des entreprises québécoises feraient du commerce en ligne. François Charron conteste la viabilité de ces chiffres expliquant que même une entreprise ayant vendu un foulard sur le site d’achat en ligne Ebay l’an dernier est comptabilisée dans ces statistiques.«Quasiment aucune PME québécoise ne fait du commerce en ligne», déplore M. Charron. En revanche, selon le chroniqueur, ce seraient 61% de Québécois qui dépensent plus de 300$ par mois en achetant sur le Web alors que pour les plus de 55 ans, c’est près de 400$ par mois qui sont dépensés.
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