L'économie de la MRC de Joliette se porte bien
Par Réjean Turgeon
L'heure est au bilan pour les principaux acteurs économiques de la MRC de Joliette, alors que 2010 tire à sa fin.
Le constat général qui semble se dégager est que la région va bien.
Pour plusieurs raisons.
D'abord au plan de l'immobilier. Selon André Hénault, Joliette, Saint-Charles-Borromée et Notre-Dame-des-Prairies auront à elles seules émises pour près de 100 M$ en permis de construction jusqu'à présent cette année.
Joliette mène le bal avec près de 40 M$, Saint-Charles-Borromée suit avec environ 30 M$ et Notre-Dame-des-Prairies ferme la marche avec des permis d'une valeur approximative de 25 M$.
«Ajoutons à cela que Saint-Paul et Crabtree sont en émergence sur ce plan», a renchéri M. Hénault.
Un autre indicateur économique d'importance est le taux de chômage.
Depuis le mois d'avril, le taux de chômage dans Lanaudière est systématiquement en dessous du taux provincial.
Il était à 6,1 % en septembre, à 6,3 % en octobre et à 7 % en novembre, comparativement à 8 % en septembre, 8 % en octobre et 7,9 % en novembre pour l'ensemble de la province.
«Avec de pareils chiffres, on parle presque de plein emploi», selon Olivier Goyet, directeur général du Centre local de développement de Joliette.
De nouveaux investisseurs
Ce qui fait toutefois la fierté des intervenants économiques de la MRC est l'arrivée de nouveaux investisseurs dans la région.
La venue par exemple de Triotech Amusement au sein du parc industriel de Joliette en est un bel exemple.
Elle confirme avantageusement le classement de la Fédération canadienne des entreprises indépendantes plaçant Joliette au second rang des meilleures destinations d'affaires au Québec.
Il faut ajouter à cela des investissements chez Bridgestone et Holcim Canada qui viennent assurer la pérennité de ces usines.
«N'oublions pas non plus que deux de nos municipalités rurales se sont distinguées, a renchéri M. Hénault. On a aussi été capables de maintenir nos acquis et de réussir des gains qui sans être spectaculaires sont là quand même.»
Perspectives 2011
«On a fait l'envie de bien des gens en 2010», dira de son côté Olivier Goyet du CLD de Joliette.
Alors que plusieurs entreprises ont quand même subi cette année les contrecoups de la crise de 2009, M. Goyet précise que l'économie redécolle et que son organisme est sous pression dit-il pour «maintenir la cadence».
À l'aube de 2011, la perspective d'un investissement majeur de Kruger dans son usine de papiers de Crabtree fait sourire les dirigeants de la MRC.
M. Goyet estime toutefois que c'est toutefois du côté de l'industrie agroalimentaire que le CLD veut attirer des joueurs. «On vise les entreprises de 20 à 25 employés avec un potentiel de croissance», a-t-il précisé.
MM. Hénault et Goyet s'entendent finalement sur le fait que ce qui a fait la force de la MRC ces dernières années est d'avoir pu compter sur une économie très diversifiée.
Et en sens, quand on a une recette gagnante, on fait tout pour la conserver.
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