La commission scolaire dépose un budget équilibré
Par Christian Chaloux
Le budget de la Commission scolaire des Samares (CSS) a permis d'engranger un profit minime de 4,6 M$ sur des revenus totaux de 234,9 M$.
Les surplus au cours de l'année fiscale 2009-2010 proviennent majoritairement du service des ressources humaines, a-t-on appris lors de la réunion mensuelle du conseil des commissaires, le 20 décembre dernier.
Quand on décortique le surplus, il s'agit de 900 000 $ au niveau du Centre multiservice et 200 000 $ au niveau des établissements scolaires. Le reste provient des immobilisations scolaires.
«Sur un budget de 230 M$, c'est de la bonne gestion, indique le directeur général de la CSS, Richard Fiset. Le surplus, c'est 1 % du budget.»
La commission scolaire indique avoir ajouté des services en orthopédagogie, pour de l'adaptation scolaire et pour le programme PARER, entre autres (voir autre texte).
Le président de la Commission scolaire des Samares, François Charbonneau, a tenu à rappeler devant les 25 commissaires que c'est un retour à un budget équilibré après le déficit qui s'élevait à 31 M$ en 2009.
«La vraie somme d'argent qu'a économisée la CSS depuis 2004 est de 19 M$, selon les anciennes règles, a-t-il précisé à maintes reprises. Mais ils sont arrivés tout d'un coup et nous ont dit que c'est bien de valeur, mais c'est le surplus de l'année 2008 (qui est la référence).»
La CSS n'avait pas engendré de déficit de 2004 à 2008. Il y a deux ans, le gouvernement a changé la formule comptable. Les états financiers ont été préparés conformément à des principes comptables généralement reconnus. On a donc ajouté l'ensemble des frais comme les banques de suppléances, les vacances et les immobilisations, ce qui a creusé un fossé.
Autre contrainte, le ministère a également imposé une règle empêchant les commissions scolaires de se servir des surplus accumulés au fils des ans. À la CSS, ce surplus frôlait les 20 M$. La règle les oblige à se servir de 10 % maximum des surplus calculés sur l'année 2008, qui s'élevait à 10 M$. Les Samares comptent donc sur une somme additionnelle de 1 M$. Cette somme est déjà engagée à hauteur de 750 000 $ pour le programme.
En terminant, les effectifs scolaires sont en décroissance malgré le boom démographique que l'on voit dans Lanaudière. «Les maternelles sont pleines», aux dires de M. Fiset.
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