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Un homme est accusé d'avoir permis le passage illégal de quatre personnes aux É.-U.

durée 12h30
20 février 2025
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

MONTRÉAL — Un sexagénaire ontarien devra répondre de ses actes devant la justice pour avoir facilité le passage illégal de quatre personnes aux États-Unis près de Dundee, en Montérégie, dernier village le long de la route 132 au Québec avant de franchir la frontière américaine.

«Les quatre sujets ont été déposés par le véhicule conduit par Kamalanathan Kathapillai, 61 ans, et ont traversé illégalement aux États-Unis. Les quatre personnes ont traversé et lui a été pris sur le fait tout de suite après», a raconté le caporal Erique Gasse, de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), en entrevue téléphonique.

La GRC n’était toutefois pas en mesure de préciser si les autorités américaines ont intercepté ou non les quatre personnes entrées illégalement sur leur territoire.

L’événement est survenu le 25 avril dernier, mais c’est seulement cette semaine que la GRC a été en mesure de porter une accusation de complot en vue de commettre une infraction aux États-Unis, en vertu de l’article 465 du Code criminel.

Kamalanathan Kathapillai, un résidant de Barrie en Ontario, est de nationalité indienne, mais il détient la résidence permanente au Canada. Il comparaîtra le 10 mars prochain au palais de justice de Valleyfield.

«Une entreprise lucrative»

Son véhicule a été saisi comme bien infractionnel et les policiers ont également saisi 1100 $ CAN et 1100 $ US dans son véhicule au moment de l’interception.

«Les passeurs facilitent l'entrée de personnes au Canada ou aux États-Unis par des moyens illégaux, tout en faisant des profits sur ces personnes, peut-on lire dans le communiqué publié par la GRC en lien avec cet incident. En imposant d'importantes sommes d'argent à leurs passagers pour en assurer le transport, les passeurs de clandestins ont fait de la migration illégale une entreprise lucrative.»

Le caporal Gasse a fait référence, pour sa part, aux risques encourus par les personnes qui tentent ainsi de traverser la frontière. «Le modus operandi, c'est d'amener les gens le plus près possible de la frontière en disant qu'ils peuvent traverser sans être détectés. Il arrive qu’ils doivent franchir des kilomètres à travers la forêt et parfois, comme on a déjà vu malheureusement, les gens se perdent et gèlent.»

Pierre Saint-Arnaud, La Presse Canadienne