Trump veut ressusciter l’oléoduc hors service Keystone XL, mais pas son propriétaire
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Par La Presse Canadienne, 2024
CALGARY — Le président des États-Unis, Donald Trump, affirme qu’il aimerait voir l’oléoduc Keystone XL ressuscité, ce qui a suscité l’enthousiasme de la première ministre de l’Alberta, mais un accueil mitigé de la part de l’entreprise issue de son ancien promoteur.
M. Trump a publié sur sa plateforme Truth Social lundi que l’administration Biden avait «vicieusement abandonné» l’expansion de l’oléoduc qui aurait envoyé plus de pétrole brut des sables bitumineux vers la côte américaine du golfe du Mexique et qu’il voulait le voir construit.
Il a écrit que, si le projet hors service qui a fait l’objet d’une opposition environnementale féroce est relancé, il y aurait des «approbations faciles» et un «démarrage presque immédiat».
La première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, a renchéri sur X que le projet n’aurait jamais dû être annulé et que des coûts de carburant plus bas pour les familles américaines seraient une grande victoire.
Dans son message, Mme Smith a encouragé M. Trump à «abandonner ces idées de tarifs inflationnistes» et à se concentrer sur la mise en chantier.
Une porte-parole de South Bow, l’opérateur de pipelines qui s'est dissocié de TC Énergie l’automne dernier et qui est désormais propriétaire du système Keystone existant, a indiqué que la société avait «tourné la page» sur le projet d’expansion XL.
«Nous continuons à collaborer avec les clients pour développer des options visant à accroître l’approvisionnement en pétrole canadien afin de répondre à la demande croissante», a réagi Katie Stavinoha dans un courriel.
Le projet Keystone XL — un oléoduc de 1900 kilomètres qui aurait dû relier le nord de l’Alberta au principal centre de stockage de brut américain de Cushing, en Oklahoma, puis aux raffineries de la côte du Golfe — a été proposé pour la première fois sous l’administration Obama, qui l’a rejeté pour des raisons environnementales.
Le projet a ensuite été relancé sous la première administration Trump, avant que l’ancien président Joe Biden ne l’arrête à nouveau en révoquant le permis du pipeline dès son premier jour à la Maison-Blanche en 2021.
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La Presse Canadienne