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Selon l'UBC, l'IA chinoise DeepSeek représente un risque élevé en matière de sécurité

durée 17h45
19 mars 2025
La Presse Canadienne, 2024
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1 minute

Par La Presse Canadienne, 2024

VANCOUVER — L'Université de la Colombie-Britannique (UBC) a interdit l'utilisation ou l'installation de l'outil d'IA chinois DeepSeek sur ses appareils et réseaux, invoquant un «risque élevé en matière de confidentialité et de sécurité».

L'université affirme avoir pris cette décision après avoir examiné les informations publiques et les évaluations de tiers concernant les applications d'intelligence artificielle de DeepSeek.

L'université s'inquiète de la «collecte et du partage importants de données» de DeepSeek, de la faiblesse du chiffrement et de la transmission de données personnelles.

Le porte-parole de l'université, Matthew Ramsey, affirme que DeepSeek est le seul outil d'IA interdit à l'UBC, et qu'il n'est pas prévu d'en restreindre d'autres, comme ChatGPT.

Depuis son lancement à la fin de janvier, DeepSeek a provoqué un tollé sur les marchés technologiques mondiaux, impressionnant les experts et devenant l'application gratuite la plus téléchargée sur les iPhones via l'Apple Store.

L'UBC affirme qu'elle mettra en œuvre des «mesures préventives» pour bloquer les applications de DeepSeek sur son réseau et «déconseille fortement» d'utiliser DeepSeek sur les appareils personnels. Le mois dernier, le gouvernement fédéral a restreint l'accès à l'agent conversationnel de DeepSeek à certains de ses appareils mobiles et a recommandé aux autres agences et ministères de suivre son exemple.

DeepSeek n'a pas immédiatement répondu à une demande d'interview.

— Avec des informations de l'Associated Press.

Nono Shen, La Presse Canadienne