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Partielle dans Arthabaska: Duhaime hésite encore à se lancer

durée 14h32
19 mars 2025
La Presse Canadienne, 2024
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Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

QUÉBEC — Bien qu’il s’agisse d’un terreau fertile pour les conservateurs, le chef Éric Duhaime hésite toujours à se présenter pour la partielle dans Arthabaska, désormais vacante après la démission du député Eric Lefebvre mardi.

En point de presse mercredi, le chef conservateur a affirmé qu’il serait plus prompt à se lancer si l’élection complémentaire était déclenchée rapidement.

«Plus l'élection (partielle) va être tard, moins l'intérêt pour moi d'y aller est grand, parce qu’on se rapproche de l’élection (générale). Vous savez, comme chef de parti, on a beaucoup de travail à faire, notamment pour choisir nos 125 candidats, pour s'assurer qu'on a le financement, s'assurer qu'on a l'organisation, s'assurer que tout va bien sur le terrain», a-t-il expliqué.

Radio-Canada rapportait mardi que des pancartes électorales avec le visage d’Éric Duhaime étaient prêtes.

«Dans toutes les élections, on a toujours des affiches du chef. Ce n'est pas quelque chose qui est nouveau. Peu importe la décision qui sera prise, on veut être prêt», a assuré le chef conservateur.

S’il décide de ne pas faire le saut, le parti pourrait plutôt choisir Tarek Henoud pour le représenter. C’est lui qui a porté les couleurs des conservateurs lors des élections de 2022. Il avait terminé en deuxième place avec 25 % des votes. Eric Lefebvre avait remporté la circonscription avec 52 % des votes.

L’agrégateur de sondages Qc125 prévoit une course à trois très serrée dans la circonscription d’Arthabaska entre la Coalition avenir Québec, le Parti québécois et les conservateurs d’Éric Duhaime.

M. Lefebvre a démissionné de son poste de député d’Arthabaska mardi. Il compte se présenter pour les conservateurs fédéraux de Pierre Poilievre. L’élection fédérale devrait d’ailleurs être déclenchée très bientôt.

Le premier ministre François Legault a six mois pour déclencher une élection complémentaire.

Thomas Laberge, La Presse Canadienne