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N.-É. : les chefs mi'kmaq s'opposent à la loi sur la fracturation hydraulique

durée 17h15
28 mars 2025
La Presse Canadienne, 2024
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2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

HALIFAX — Les chefs mi’kmaq de la Nouvelle-Écosse envisagent une action en justice contre la nouvelle loi provinciale qui ouvre la porte à la fracturation hydraulique pour le gaz naturel.

Dans un communiqué, l’Assemblée des chefs mi’kmaq de la Nouvelle-Écosse indique qu’elle envisage de déposer une injonction contre la loi qui lève l’interdiction de l’exploitation et de l’exploration de l’uranium et met fin au moratoire sur la fracturation hydraulique.

Les chefs affirment que le gouvernement prend des décisions sur le territoire mi’kmaq traditionnel et non cédé sans les consulter adéquatement.

Ils affirment qu’ils continueront de s’opposer à la fracturation hydraulique jusqu’à ce que leurs préoccupations environnementales soient prises en compte.

La cheffe Michelle Glasgow affirme qu’aucune consultation significative n’a encore eu lieu avec la province, malgré une réunion le 7 mars avec le premier ministre Tim Houston et Leah Martin, ministre responsable des affaires L’nu.

Un communiqué du bureau de Houston indique qu’une vaste consultation sera menée auprès de tous les Néo-Écossais et des communautés des Premières Nations lorsque des projets seront proposés.

«Nous avons clairement indiqué que nous ne compromettrons pas l’environnement à l’avenir, indique le communiqué. Nous sommes également fiers d'être Néo-Écossais et, bien sûr, nous nous soucions de la protection de notre eau, de notre air et de nos terres. Lorsque les projets se révèlent sécuritaires, ils iront de l'avant.»

La déclaration indiquait également que la technologie s'était améliorée depuis que la Nouvelle-Écosse avait adopté une loi interdisant l'exploitation du gaz naturel terrestre.

«Si la technologie a évolué, comme le prétend le premier ministre Houston, nous l'invitons à partager ces preuves et ces données avec les Mi'kmaq, a déclaré le chef Terrance Paul. D'ici là, nous continuerons de nous opposer à la fracturation hydraulique sur notre territoire.»

La Presse Canadienne