Menaces de tarifs: il faut multiplier les missions à l'étranger, croit PSPP

QUÉBEC — Le Québec doit multiplier les missions à l'étranger s'il veut diversifier ses marchés, selon le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon.

En point de presse à l'Assemblée nationale mardi, M. St-Pierre Plamondon est revenu sur les menaces de tarifs douaniers du président américain Donald Trump.

Après avoir déclaré que des tarifs de 25 % allaient s'appliquer sur les importations canadiennes dès cette semaine, M. Trump a finalement décidé, lundi, d'accorder un sursis de 30 jours au Canada.

Selon M. St-Pierre Plamondon, le Québec doit diversifier ses marchés, afin de «se sevrer de notre dépendance économique vis-à-vis des Américains».

«Ce qu'on a besoin, c'est de voir des missions commerciales à Londres, à Paris, au Mexique, en Amérique latine, en Asie, pour voir comment nos entreprises québécoises peuvent trouver de nouveaux clients», a-t-il déclaré.

«On a 1 % de nos exportations avec la France, 1,6 % avec le Royaume-Uni, alors que ça frôle le 70 % avec les États-Unis. (...) Ça urge d'envoyer des missions de nos entreprises à l'étranger», a-t-il renchéri.

L'Afrique et l'Europe sont des marchés sous-exploités, a affirmé à ses côtés le député Pascal Paradis. «Il y a beaucoup, beaucoup d'endroits à explorer en ce moment», a-t-il dit.

Fait rare: le premier ministre François Legault a annoncé qu'il fera une déclaration ministérielle au Salon rouge autour de 14 h, mardi.

La Presse Canadienne