Le syndicat de la GRC appelle à renforcer la collaboration à la frontière

OTTAWA — Le syndicat représentant les membres de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) demande au Canada et aux États-Unis de faciliter l’achat de nouvelles technologies, d’augmenter les effectifs et d’améliorer la collaboration pour faire face aux défis de sécurité à la frontière canado-américaine.

Dans un communiqué de presse publié mardi, la Fédération de la police nationale a déclaré avoir rencontré les syndicats de policiers et de sécurité publique du Canada et des États-Unis pour discuter de la migration illégale, de la contrebande de drogue et d’armes à feu et du trafic d’êtres humains.

Le syndicat affirme que les discussions l’ont aidé à rédiger une série de recommandations à l’intention des gouvernements canadien et américain.

Cela comprend la rationalisation du processus d’approvisionnement pour l’achat de nouvelles technologies et de nouveaux équipements afin que la police puisse réagir plus rapidement aux changements des tendances criminelles.

Le syndicat appelle les deux pays à recruter davantage de policiers ou à trouver des «moyens novateurs» pour assurer le bien-être mental des agents de sécurité publique.

Le Canada a dévoilé en décembre un plan de sécurité frontalière de 1,3 milliard $ sur six ans après que le président américain Donald Trump a déclaré qu'il frapperait le Canada et le Mexique de tarifs douaniers de 25% en réponse à ce qu'il juge être l'échec des deux pays à freiner le flux illégal de personnes et de drogues à travers la frontière.

La semaine dernière, la GRC a déployé deux nouveaux hélicoptères pour surveiller la frontière canado-américaine.

«En renforçant les liens et en adoptant une approche véritablement collaborative, nous pouvons créer une frontière sûre et résiliente qui favorise la sécurité publique et la stabilité économique», a déclaré Brian Sauvé, président et chef de la direction de la Fédération de la police nationale.

Il a déclaré que la frontière canado-américaine est «l’un des corridors économiques et sécuritaires les plus importants au monde» et que les membres du syndicat font une «protection exceptionnelle» compte tenu des ressources limitées.

«En collaborant entre les agences et les frontières et en tirant parti de l’expertise de ceux qui sont sur le terrain, nous pouvons mieux relever ces défis complexes», a déclaré M. Sauvé.

Catherine Morrison, La Presse Canadienne