Le président américain Joe Biden rend hommage à son «ami» Justin Trudeau

OTTAWA — Le président américain Joe Biden a rendu hommage mardi à son «ami», le premier ministre canadien Justin Trudeau, au lendemain de l'annonce de sa démission, affirmant que «le monde est meilleur grâce à lui».

Dans un communiqué diffusé en matinée, M. Biden a affirmé qu'il avait parlé la veille au premier ministre sortant pour lui communiquer «son appréciation pour leur partenariat à travers les années».

M. Biden n'a pas tari d'éloges pour le premier ministre, plaidant qu'il avait dirigé le pays avec «engagement, optimisme et vision stratégique».

Il a rappelé qu'ils avaient affronté ensemble plusieurs défis, dont la pandémie de COVID-19, la lutte contre le changement climatique et la propagation du fentanyl.

M. Biden a dit qu'il était «fier de l'appeler son ami et qu'il serait toujours reconnaissant de sa collaboration et de son leadership».

«L’alliance entre les États-Unis et le Canada est plus forte grâce à lui. Les peuples américain et canadien sont plus en sécurité grâce à lui. Et le monde se porte mieux grâce à lui», a-t-il conclu.

Le démocrate Joe Biden est arrivé au pouvoir en 2021, à mi-chemin du règne du premier ministre Trudeau, qui dirigeait le Canada depuis 2015. Les relations entre les deux politiciens semblaient plus chaleureuses qu'avec l'administration précédente du républicain Donald Trump, qui avait été marquée par l'imposition de tarifs et la difficile renégociation de l'Accord de libre-échange nord-américain.

M. Trudeau avait également de bonnes relations avec le prédécesseur de M. Trump, le démocrate Barack Obama, duquel Joe Biden était le vice-président. M. Obama n'avait pas encore réagi à la démission de M. Trudeau mardi matin.

Joe Biden cédera d'ailleurs le pouvoir dans quelques jours à Donald Trump, un mandat qui s'annonce déjà mouvementé avec la menace de tarifs qui pèse sur le Canada et le Mexique.

Justin Trudeau a annoncé lundi qu'il démissionnerait comme premier ministre et chef du Parti libéral dès qu'il aura un ou une successeure.

La Presse Canadienne