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Le CRTC demande à la population de l'aider à redéfinir ce qu'est du contenu canadien

durée 16h17
15 novembre 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

OTTAWA — Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) consulte la population pour l'aider à mieux définir ce qu'est du contenu canadien pour ensuite en assurer un rayonnement qu'Ottawa appelle «la découvrabilité».

«C’est une question de précision et de reconnaître que le marché est un peu différent maintenant que le marché des années 80», a expliqué vendredi Scott Shortliffe, directeur exécutif en radiodiffusion au CRTC, au cours d'une séance d'information technique destinée aux médias.

Le directeur général de l'organisation pour les politiques en matière de radiodiffusion, Daniel Pye, a mentionné que des «postes créatifs se sont ajoutés au fil des ans aux productions» et ceux-ci ne sont pas forcément considérés dans le système actuel.

Dans l'état actuel des choses, pour être certifié comme du contenu canadien, une émission ou un film doit recueillir une note assez élevée dans un système de pointage, un point pouvant être associé, par exemple, au travail d'un réalisateur ou d'un monteur. Le CRTC veut améliorer ce système.

«Par exemple, l'un des points qui n'existaient pas (...) concernait les effets visuels. (...) Il n'y a presque pas de production de nos jours qui n'a pas d'élément d'effets visuels et c'est un élément créatif très important», a dit M. Shortliffe.

Un autre poste qui n'existait pas auparavant est celui de «showrunner» ou personne responsable de la «vision» ou du «contrôle» d'une série, par exemple, a noté le cadre du CRTC.

Après la consultation lancée vendredi, qui se termine le 20 janvier, des audiences doivent avoir lieu à compter de la fin mars.

L'objectif est que le CRTC définisse davantage la façon dont la loi 11, qui a réformé la Loi sur la radiodiffusion, sera appliquée.

Déjà, en juin dernier, le régulateur a annoncé qu'il exigerait une contribution de 200 millions $ par année des poches des services de diffusion en continu étrangers tels que Netflix et Spotify. La somme doit être redistribuée «là où il y a un besoin immédiat» dans l’écosystème canadien.

Émilie Bergeron, La Presse Canadienne