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La PDG de Radio-Canada, Catherine Tait, n'écarte pas une indemnité de départ ou bonus

durée 12h19
21 octobre 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

OTTAWA — La présidente et directrice générale sortante de CBC et Radio-Canada, Catherine Tait, refuse de s'engager à écarter toute indemnité de départ ou prime au rendement.

Elle a contourné lundi chaque invitation à le faire du député conservateur Damien C. Kurek alors qu'elle témoignait en comité parlementaire.

«Je crois que les Canadiens s'attendent à ce que la société respecte ses engagements envers ses employés non syndiqués tout comme ses employés syndiqués», a dit Mme Tait, de façon générale, au sujet de la rémunération au rendement des cadres.

Elle n'a pas voulu s'avancer sur les primes qu'elle pourrait toucher personnellement en tant que PDG du diffuseur public. «Je considère cela comme étant une affaire personnelle et je crois que je suis protégée par la loi sur la protection de la vie privée à ce sujet», a-t-elle soutenu.

Mme Tait a répété à plusieurs reprises que les primes de rendement des cadres, qui sont de 18 millions $ pour l'année civile 2024, sont déterminées en fonction d'objectifs clairs qui doivent être atteints ou dépassés.

La PDG a en outre affirmé que les cadres de CBC et Radio-Canada gagnent nettement moins que ceux du secteur privé.

«La rémunération totale de nos cadres est à 50 %, même moins, que dans le secteur privé», a-t-elle dit.

Néanmoins, Mme Tait a fait valoir que, pour répondre aux préoccupations quant à la rémunération des dirigeants et gestionnaires de CBC et Radio-Canada, un examen indépendant externe a été commandé.

Les députés libéraux, néo-démocrates et bloquiste membres du comité qui entendait lundi la PDG ont aussi critiqué les primes au rendement.

Le libéral Michael Coteau a par exemple soutenu qu'il était difficile pour les Canadiens qui peinent à composer avec le coût de la vie d'accepter que 18 millions $ soient versés aux cadres du diffuseur public.

Le bloquiste Martin Champoux a soutenu que le modèle de rémunération devrait être revu et la néo-démocrate Niki Ashton a lancé que les bonis nuisent à la réputation de CBC et Radio-Canada.

Émilie Bergeron, La Presse Canadienne