La contestation sur la politique conservatrice d'identité de genre au NB est retirée
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Par La Presse Canadienne, 2024
FREDERICTON — L'Association canadienne des libertés civiles retire sa contestation judiciaire de la directive à l'égard des jeunes élèves transgenres au Nouveau-Brunswick, puisque le nouveau gouvernement libéral a annulé cette politique des conservateurs.
L'organisme de défense des droits individuels voulait contester devant les tribunaux la décision «néfaste» du gouvernement conservateur précédent d'exiger que les élèves de moins de 16 ans obtiennent le consentement de leurs parents avant que les enseignants puissent utiliser leurs prénoms et pronoms préférés à l'école.
Mais la politique des progressistes-conservateurs de Blaine Higgs a depuis été modifiée, après que les libéraux ont remporté les élections générales d'octobre au Nouveau-Brunswick. Les libéraux ont rapidement annoncé qu'ils permettraient aux jeunes élèves de choisir leurs propres prénoms et pronoms à l'école à compter du 1er janvier dernier.
Dans un communiqué, l'association des libertés civiles a déclaré qu'elle abandonnait sa contestation judiciaire parce que le gouvernement offrait maintenant un environnement «plus sûr, plus affirmatif et plus inclusif» aux élèves du Nouveau-Brunswick.
Le gouvernement Higgs plaidait que les parents avaient le droit de savoir si leurs jeunes enfants remettaient en question leur identité de genre, mais les critiques qualifiaient cette directive de discriminatoire.
En octobre 2023, le gouvernement de la Saskatchewan a adopté une loi interdisant aux enfants de moins de 16 ans de changer de prénom ou de pronoms à l'école sans le consentement de leurs parents. Cette loi est aussi contestée devant les tribunaux.
La Presse Canadienne