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Début des négociations entre le CN et 3600 travailleurs ferroviaires

durée 14h45
28 septembre 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

MONTRÉAL — Les négociations ont officiellement commencé entre la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN) et les syndicats représentant près de 3600 travailleurs ferroviaires à travers le pays, alors que la convention collective actuelle arrive à échéance le 31 décembre, a annoncé le syndicat Unifor samedi matin

La bonification des salaires, des avantages sociaux, des régimes de retraite ainsi que la protection du droit exclusif au travail sont parmi les priorités dont devra répondre la partie patronale, a indiqué Unifor.

«Nos membres qui travaillent pour le CN vont au-delà de leur devoir pour assurer le fonctionnement des trains et le transport des marchandises partout au pays, a déclaré dans le communiqué la présidente nationale d'Unifor, Lana Payne. Nous nous attendons à faire des gains importants pour les travailleuses et travailleurs ferroviaires lors de cette ronde de négociations.»

La section locale 100 et le Conseil 4000 d'Unifor, qui représentent l’ensemble des employés concernés par ces négociations, souhaitent également protéger l’emploi de leurs membres «à une époque où les progrès technologiques menacent d'éliminer des emplois».

Ces négociations ont lieu dans un contexte où le CN a dû réviser à la baisse ses prévisions de bénéfices pour 2024, alors qu’un arrêt de travail avait paralysé ses opérations en août dernier. Face à des négociations contractuelles vouées à l’échec, le CN et le Canadien Pacifique Kansas City (CPKC) avaient alors mis en lock-out plus de 9000 de leurs travailleurs.

Aucun représentant d’Unifor n’était disponible avant mardi prochain pour répondre aux questions de La Presse Canadienne et le CN n’avait pas répondu aux demandes au moment d’écrire ces lignes.

En août, le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) a ordonné aux deux principales compagnies de chemin de fer du pays, le CN et le CNKC, de reprendre leurs activités et aux employés représentés par les Teamsters de retourner à leur poste jusqu'à ce qu'un arbitrage exécutoire puisse produire de nouveaux contrats. Une directive avait été rendue par le ministre fédéral du Travail, Steven MacKinnon, à la suite du lock-out déclenché pour 9300 cheminots du CN et du CPKC.

Teamsters Canada a décidé d'en appeler de la décision, affirmant que l'imposition d'un arbitrage exécutoire créait un précédent dangereux.

Quentin Dufranne, La Presse Canadienne